Notons, que cette fois, la police chinoise arrête uniquement d’autres Chinois Des ouvriers chinois en charge de l’installation de panneaux solaires ont attaqué un groupe de Tibétains manifestant contre des intrusions sur leurs terres de pâturage. Un véhicule a avancé sur un Tibétain qui a pu s’accrocher au capot, le laissant blessé quelques mètres plus loin. L’attaque a eu lieu le 11 octobre [ 2018 ], dans le village de Choeje du comté de Chabcha (Gonghe en chinois), au Qinghai. « Les entrepreneurs chinois devaient transporter de lourdes machines à travers les pâturages tibétains pour rejoindre le site de Choeten Thang, les autochtones tibétains demandaient une compensation financière ou un accord signé, selon une source anonyme. » « Quand les chinois refusèrent, la rixe commença. » Dans une vidéo relatant ces heurts envoyée à RFA, on peut voir un Tibétain qui, tentant d’arrêter les travaux en signe de protestation, se retrouve plaqué contre le pick-up d’un travailleur, s’accroche au capot tandis que le véhicule accélère. Plus tard, un ouvrier chinois approche l’homme étendu inconscient et lui assène un coup de pied dans la tête tandis que d’autres ouvriers passaient à tabac les Tibétains qui voulaient secourir le blessé. « Quand un plus grand nombre de Tibétains s’ est approché pour s’opposer, la police chinoise est arrivée sur les lieux. Les travaux sont pour le moment suspendus. » Une seconde source ajoute que deux Tibétains ont été blessés et que plusieurs ouvriers chinois ont été embarqués en garde-à-vue par la police chinoise. « Nous n’avons pas de nouvelles de ces derniers. » Les projets de développement chinois dans les zones tibétaines ont souvent mené à une opposition de la part des Tibétains qui accusent les entreprises chinoises et les autorités locales de ne pas saisir les terres dans les règles et de ne pas respecter la vie locale.. Beaucoup d’oppositions mènent à une répression violente, l’incarcération des organisateurs et une intense pression sur les habitants pour les obliger à accepter les projets du gouvernement. Reportage Lhuboom pour RFA’s Tibetan Service]]>